miss carolyne: Les livres de mon moulin, décembre 2013

Dernière réunion de l'année, pour le club de lecture dont je vous parlais le mois dernier ici.
Beaucoup d'absents ce mois-ci,
une pensée et un bisou pour Jacqueline qui doit subir une opération et qui m'a appelé de la clinique cet après-midi et pour Pierrette malade, coincée au fond de son lit.

Bienvenue à Dolorès présente ce soir pour la première fois.

Allez c'est parti pour la ronde des livres lus ce mois-ci :

Sylvie a aimé :
Le livre de Pierre Lemaître (Prix Goncourt), continue à faire des lecteurs heureux !
Esprit de Noël au rendez-vous avec les contes de noël de Dickens.

Fanny a beaucoup aimé :
Mandela, un destin de Bernard Violet
Et découvre les philo-fables pour vivre ensemble de Michel Piquemal

Jeanne a lu :
Michel Onfray, la puissance d'exister.
Et alors Jeanne ?
"Lisez-le si vous voulez en savoir plus!"
Ah bon ! visiblement autour de la table on préfère écouter Monsieur Onfray plutôt que de le lire.

Jeannine a beaucoup aimé (moi aussi) :

Celles qui n'avaient jamais vu la mer de Julie Otsuka

Jean nous a parlé de deux femmes qui se sont battues chacune à leur manière pour la liberté :

L'histoire de Chicago May de Nuala O'Faolain

L'histoire vraie de May Duignan (1871-1929), irlandaise partie aux Etats-Unis pour fuir sa condition et qui vivra de prostitution et d'arnaques pour être libre. J'ai lu ce roman-bio, il est passionnant !

et de :

La Reine des cipayes de Catherine Clément

"Elle était la reine de Jhansi, un royaume libre du centre de l'Inde. Une jeune veuve de trente ans, impétueuse, fière, et qui n'avait peur de rien ni de personne. Ses sujets l'appelaient Lakshmi Baï et ses proches Chabili, c'est-à-dire la «Chérie». Mais ses ennemis les Anglais la surnommaient Jézabel, ou Jeanne d'Arc, comme la sorcière française.
Elle mourut à la guerre, habillée en garçon, les rênes de son cheval entre les dents, une épée dans chaque main et ses perles au cou. Ce mouvement de libération nationale que l'on connaît sous le nom de «révolte des cipayes» déchira le ventre de l'Inde au milieu du XIXe siècle, lorsque les soldats indigènes à peau sombre qu'on appelait «cipayes» se soulevèrent contre leurs maîtres blancs, surnommés «John Company», en référence à la Compagnie de l'Inde orientale qui rançonnait le pays.
Trop d'humiliations, trop de rajas détrônés, trop d'exploitations, de brimades... Un jour, tout explosa. L'insurrection naquit, irrésistible. La guerre d'indépendance indienne dura deux ans, deux terribles années de victoires et de massacres, largement commentés depuis Londres par deux correspondants de presse, Karl Marx et Friedrich Engels.
Quand sa guerrière mourut, l'Inde cessa d'être libre. Mais encore aujourd'hui, les petits Indiens apprennent à l'école la chanson qui célèbre sa gloire. Un destin fulgurant, chanté par tout un peuple, et raconté avec force par Catherine Clément, qui retrouve ici l'Inde qu'elle connaît si bien." France Culture