samedi 28 mars 2015

Les livres de mon moulin * mars 2015 *

Autour des merveilleux gâteaux d'Hassan, nous avons parlé, de beaucoup de choses et aussi un peu de littérature :-)
Certaines lectures ouvrent des blessures plus ou moins bien cicatrisées, en parler, échanger permet de guérir un peu je crois. 






C'est un vieil homme qui s'éteint, péniblement alité. Pas n'importe quel homme, mais le plus grand critique gastronomique du monde, qui est parvenu à hausser un art mineur au rang des plus prestigieux, a fait et défait des réputations. Après quelques décennies de boustifailles, d'agapes, "des flots de vin, d'alcools en tout genre, après une vie dans le beurre, la crème, la sauce, la friture, l'excès à toute heure", le vieil homme tire sa révérence, rend son tablier, sa plume. Ce n'est rien, sinon qu'in extremis "une seule chose importe" : le souvenir d'une saveur, "vérité première et ultime de toute une vie". Quelque chose qui lui échappe. Quelque chose d'originel et de merveilleux. Une saveur oubliée, nichée au fond de la mémoire. Il cherche et il ne trouve pas.






" L'année de mes quatre-vingt-dix ans, j'ai voulu m'offrir une folle nuit d'amour avec une adolescente vierge. je me suis souvenu de Rosa Cabarcas, la patronne d'une maison close qui avait l'habitude de prévenir ses bons clients lorsqu'elle avait une nouveauté disponible. Je n'avais jamais succombé à une telle invitation ni à aucune de ses nombreuses tentations obscènes, mais elle ne croyait pas à la pureté de mes principes. La morale aussi est une affaire de temps, disait-elle avec un sourire malicieux, tu verras. " G. G. M.







Qui était Hitler ? Ses amours ? Ses névroses ? Quel était le quotidien de sa famille et de ses intimes face à ses passages dépressifs, ses exaltations ou ses lubies ? La Nièce dHitler souvre en 1908 à Linz, en Autriche, sur le baptême dAngelika Raubal, dite Geli, nièce dAdolf, de 19 ans sa cadette. Lambiance est étrange, faite de frustrations, de tensions, de conformisme aussi, et daspirations violentes à un changement, quel quil soit. Quinze ans plus tard, à Munich, le futur dictateur offre un toit à sa jeune nièce. Entraînée dans les jeux de pouvoirs et dinfluences et cependant relativement libre, la jeune fille côtoie, par le prisme de lintime, les Göring, Goebbels, Himmler, mais aussi une kyrielle de militaires,...






La rupture est généralement accompagnée de souffrances, d'angoisses et de peurs. Mais est-ce une fatalité ? Rompre n'est-ce pas aussi changer ? Se choisir un nouveau destin ? Simone Barbaras répond à toutes les questions qu'on se pose lorsqu'on est confronté à la rupture, qu'elle soit sociale, familiale, professionnelle ou amoureuse. Elle nous démontre, au travers de nombreux cas, que toutes les ruptures peuvent entraîner des forces de vie libératrices et créatives. Un guide précieux qui nous permettra de vivre la rupture en sauvant ce qui nous est essentiel.




«La main allait, lente et calme, le long du flanc invisible. Il ne répondit pas tout de suite. Non qu'il essayât de l'intriguer. Il avait l'air de ne pas se rappeller qu'il devait en dire davantage. Elle répéta la question. Alors, il lui dit : - J'ai du sang noir.Elle resta étendue, parfaitement immobile, mais d'une immobilité différente. Mais il ne parut point s'en apercevoir. Il était couché, calme aussi et, de sa main, doucement lui caressait le flanc.»

Élevée au sein d'une famille unie mais pauvre - qui n'est pas sans rappeler la fratrie Brontë -, Agnès Grey, 18 ans, fille d'un pasteur d'un village du nord de l'Angleterre, décide de tenter sa chance dans le monde en se faisant gouvernante. Trop discrète et inexpérimentée, elle est vite confrontée à la dure réalité dès son arrivée chez la famille Bloomfield.

Désarmée face à l'indiscipline des enfants gâtés dont elle a la garde, et à l'indifférence cruelle des adultes, elle est renvoyée au bout de quelques mois. Sans désemparer, et dans l'obligation de subvenir à ses besoins, elle trouve alors un emploi chez les Murray. Les jours passent, avec leur lot de monotonie et de difficultés, jusqu'à l'arrivée du nouveau pasteur, Mr Weston...



 Aujourd'hui encore mon auteur favori, je suis très très heureuse de l'avoir fait découvrir à mes amis du club de lecture :-)


Prochain rendez-vous : vendredi 3 avril à 18h00
Biz




2 commentaires:

  1. Coucou ! C'est Sylvie ! J'ai lu deux nouvelles de Carson McCullers (notamment La ballade du café triste) et j'ai accroché .....Beaucoup plus que les nouvelles gothiques de Karen Blixen...A dans une semaine .....

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    1. Coucou, ça me fait super plaisir ! A vendredi, bon week end :-)

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